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BESOIN D'ECRIRE

BESOIN D'ECRIRE

Écrire, aider les autres à écrire et finir par donner à lire à tous, voilà un chemin qui me plait…


Extrait 2 de "Hordain"

Publié par HASSIKA sur 14 Octobre 2009, 10:08am

Catégories : #AUTOUR DE MES ROMANS

Le retour au village.


 

 

Derrière ces rumeurs, c’était l’inquiétude pour certains, la tristesse pour beaucoup et une réjouissance cachée pour d’autres. Si cela s’avérait confirmé, la non transmission des secrets de famille, provoquerait un terrible affaiblissement de la lignée des Sissekos. Le prochain Dâ issu de leur maison serait moins puissant. Pourtant, devant l’entrée de la cour des Sissekos, Ferdinand posté comme un centurion commandant une armée d’hommes invisibles, écarquille les yeux. Il voudrait crier sa joie et sa fierté, mais il est dans l’incapacité de décrire la scène qu’il a sous les yeux. Le fils tant attendu arrive enfin auréolé de sa gloire comme par magie au sortir d’un nuage de poussières rouges.

 

-                               Eh fofo, eh fofo, eh fofo (et « grand-frère » exprimant à la fois un signe de respect et le lien de parenté) c’est bien toi ?

-                               Oui Ferdinand c’est bien moi !!

-                               Eh yéeô, nos ancêtres et les dieux sont puissants.

-                               Oh, eh, fofo. Le visage de Ferdinand est un mélange de surprise, de joie et d’admiration. Cela est impossible, fofo à mis moins de temps pour venir du pays des blancs qu’il ne faut de temps pour aller au village de sa mère.

-                               Donne les ordres pour que l’on m’apporte de l’eau de ma source et conduis-moi auprès de Dâ.

-                               Oui, mais… Ferdinand ne finit pas sa phrase et obtempère face au regard insistant de mon père.

-                               Ne dis rien, je sais ! Et surtout ne laisse plus entrer qui que ce soit avant mon contrordre direct.

-                               Oui, fofo, oui fofo. Quelle fierté ! Quelle reconnaissance. L’initiative de filtrage de Ferdinand est devenue un ordre direct. Il sait que mon père est parfaitement conscient du courage et de la force de persuasion dont il a fallu faire preuve depuis le départ du télégramme, pour dissuader les éternels curieux et autres sorciers avides du souffle de vie.

-                               A propos, Ferdinand ne retiens plus les rumeurs, laisse parler les gens et réponds systématiquement par la vérité sur ce que tu vois.

           -                               Oui fofo, je te vois et je suis heureux car maintenant nous sommes de
                       nouveau le cœur du village.

 

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