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BESOIN D'ECRIRE

BESOIN D'ECRIRE

Écrire, aider les autres à écrire et finir par donner à lire à tous, voilà un chemin qui me plait…


Extrait 1 de "Hordain"

Publié par HASSIKA sur 14 Octobre 2009, 09:48am

Catégories : #AUTOUR DE MES ROMANS

D’ailleurs, mes premiers mots en japonais ont été watashi ce qui est le pronom personnel « moi » et anata pour « toi ». Ainsi je m’appelle Sisseko se dit " watashi wa Sisseko san desu". Littéralement « moi je Sisseko monsieur suis ». On remarquera que le verbe est à la fin de la phrase. Le rajout du suffixe tachi permet de former les pluriels. Ainsi, « nous comprenons le japonais » se dit watashitachi Nihon go arimasu. Soit « nous japonais langue acquise ». La phrase entière était watashi wa Sisseko-san desu. Dozo yoroshiku, la fin de la phrase signifiant, je suis très heureux ou très respectueux de vous avoir rencontré.

 Pour retourner à mon bureau, je quitte toujours la cantine avant les autres, traverse le couloir central de l’institut avant d’atteindre notre salle de travail sans cloisons. De part et d’autre on trouve le bureau de mon senseï scientifique, Watanabé san, puis le bureau du sous-chef Ohtani san et de sa « secrétaire-élève en thèse » Mizugochi san. Derrière moi, le bureau du responsable terrain Tokaro san est juxtaposé à celui de l’office lady Nisoshi san. Tout ce petit monde constituant l’unité microclimat de l’institut de recherche sur la forêt et l’agriculture. En général, de retour à mon espace, j’ai environ 10 min de tranquillité devant mon ordinateur, ce qui correspond au temps pour assister au rituel du thé vert que je prenais soin d’éviter, après y avoir participé dans les premiers mois qui suivirent mon arrivée.

 

 

Une enveloppe clignote sur mon écran d’ordinateur. Surprise, c’est un courriel d’Emma. Décidément, cette femme a le don de me déstabiliser. Depuis notre première rencontre au Hot Staff, pas un mot, pas un regard, pas un signe, rien, mis à part les formules de politesse et maintenant un mail. Elle est certainement du genre peu de mots, peu de facéties et seulement des actes. Catégorie de ceux qui observent, analysent puis agissent. C’est peut être aussi le mode de séduction à la japonaise. Les hommes se présentent mais ne sont jamais insistant. Ce sont en définitive, les femmes qui décident. Peu importe la méthode, le résultat est sans équivoque, j’ai le palpitant qui s’emballe, inutile de faire de longues phrases, je suis resté, sous le charme durant toutes la période d’observation et d’analyse. En ouvrant ce courriel, j’en déduis qu’elle vient clairement de me choisir.

 

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Commenter cet article
1
<br /> Lorsque vous décidez de vous "présenter" à nous. Nous vous avons déjà observés, nous avons créé des scénarios sous nos draps, nous avons phantasmé.<br /> Dés fois, le rêve peut se transformer en réalité. Alors un autre processus s'enclanche : l'analyse et la réflexion.<br /> Nous ne vous choisissons pas, nous sommes dans une forme d'attente et nous faisons le choix de nous offrir.<br /> Cela est bien différent.<br /> Je suis heureuse que l'auteur ne soit plus en dormance.<br /> Vous avez des pensées, donc ne vous comparez pas à un végétal.<br /> Il est toujours intéressant de savoir comment les hommes perçoivent nos actions et nos pensées.<br /> Jespère pouvoir en lire d'avantage.<br /> <br /> <br />
Répondre
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Je suis convaincu que cette phase de phantasme lors des premiers instants de séduction existe chez vous comme chez<br /> nous et qu’elle est à mon avis indispensable à la phase d’analyse et de réflexion. Le problème essentiel réside dans le fait que nous en ignorons les prémices.<br /> <br /> <br /> Néanmoins, je reste persuadé que l’homme propose et que la femme, tout en étant dans une forme d’attente,<br /> dispose.<br /> <br /> <br /> L’auteur en dormance… Si vous faîtes allusion à l’homme, ce dernier n’a jamais été en dormance. Par contre la<br /> concrétisation de sa volonté d’écrire et de partager ses pensées est le signe que sa croissance intellectuelle n’est plus à l’arrêt. Le fait que vous en soyez heureuse est un fort signe<br /> d’encouragement. Merci.<br /> <br /> <br /> Que n’ai-je rêvé de « savoir comment les femmes perçoivent nos actions et nos pensées ». Car après un<br /> plongeon permanent dans la Jeanne qui est en moi, je suis toujours dans l’incapacité de comprendre les femmes au travers de leur choix et tant<br /> mieux.<br /> <br /> <br /> Pour la publication complète de Jeanne j’hésite entre<br /> l’auto-publication via un imprimeur et l’inscription sur des sites comme lulu.com ou The bookedition. Mais, 103683e, je ne manquerais pas de vous informer.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> Les femmes nous choisissent... Je suis bien d'accord avec cela!!<br /> La dernière phrase a piqué ma curiosité...<br /> Le blog est très sympa, j'aime beaucoup les photos qui accompagnent les textes.<br /> A quand la suite?<br /> <br /> <br />
Répondre
<br /> <br /> Elles sont les maitresses de notre temps. Bien<br /> évidemment dès que le livre sera publié je me permettrais de vous recontacter afin de satisfaire votre curiosité.<br /> Merci pour ce soutien.<br /> <br /> <br /> <br />

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